António Guterres, secrétaire général, à l’ouverture du Sommet de l’avenir.
Photo : © UN Photo/Loey Felipe

Pacte des Nations unies pour l’avenir

Le Pacte pour l’avenir, un nouvel accord historique récemment signé, porte sur des problèmes mondiaux tels que le changement climatique, la coopération numérique et le développement durable.

Le 22 septembre 2024, à l’occasion du Sommet de l’avenir organisé par les Nations unies à New York (États-Unis), les États membres de l’ONU ont adopté un Pacte pour l’avenir qui englobe un Pacte numérique mondial et une Déclaration sur les générations futures. 

Ce pacte est le point culminant d’un processus d’un an qui visait à adapter la coopération internationale aux réalités du monde d’aujourd’hui et aux défis de demain. Le Pacte est l’accord international le plus complet signé depuis longtemps puisqu’il traite de domaines entièrement nouveaux ainsi que de thèmes sur lesquels aucun accord n’avait été conclu depuis plusieurs décennies. Il vise surtout à permettre aux institutions internationales de continuer à remplir leurs missions dans un monde qui a énormément changé depuis leur création. 

Le pacte évoque de nombreux thèmes, tels que la paix et la sécurité, le développement durable, le changement climatique, la coopération numérique, les droits humains, l’égalité de genre, les jeunes et les générations futures, et la transformation de la gouvernance mondiale. 

Il insiste sur la nécessité urgente de progresser dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), particulièrement dans des domaines comme la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire, l’action climatique et l’agriculture durable. 

Une autre préoccupation majeure du pacte concerne la réforme des institutions financières mondiales qui doit faciliter l’accès aux ressources financières pour les pays en développement. Ce problème affecte tout particulièrement les zones rurales qui ont souvent du mal à obtenir des financements, que ce soit pour les infrastructures, l’agriculture ou l’adaptation au changement climatique.

QU Dongyu, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), s’est félicité de l’adoption du Pacte pour l’avenir. « Nous ne sommes pas en bonne voie pour atteindre les objectifs de développement durable au niveau mondial et nous voyons perdurer des inégalités considérables dans de nombreux domaines, tels que la richesse, le genre, les zones rurales et l’accès aux biens et aux opportunités », note-t-il. « L’avenir dépend de notre capacité à mettre en place des systèmes agroalimentaires plus équitables et je suis heureux que cela figure dans le Pacte pour l’avenir. »

Le Pacte numérique mondial vise à combler la fracture numérique et à faire en sorte que les avancées technologiques telles que l’intelligence artificielle bénéficient également aux régions rurales en améliorant l’accès à l’éducation, à l’innovation agricole et aux marchés.

« Dans une situation mondiale difficile, le Pacte pour l’avenir offre un espoir de multilatéralisme. Nous pourrons utiliser cet élan pour concevoir des réponses concrètes aux problèmes futurs grâce à de nouvelles alliances, note Svenja Schulze, ministre allemande du Développement.

Les pays qui n’ont pas signé le pacte sont la Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord, l’Iran, le Nicaragua et la Syrie.

Ines Lechner, rédactrice Rural 21

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