Les accords commerciaux entre l’UE et certains pays africain permettront un libre accès au marché européen.
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L’Allemagne va ratifier l’accord conclu entre l’UE et certains pays africains

Mi-mai, le gouvernement fédéral allemand s’est résolu à ratifier les accords commerciaux entre l’Union européenne et quelques pays africains. Les accords réglementent de manière durable le libre accès de tous les pays africains concernés, quel que soit leur statut, et leur octroient un accès fiable, exempt de droits de douane et exempt de quotas au marché de l’Union européenne. Le parlement fédéral allemand doit encore approuver la ratification.

Le gouvernement fédéral allemand a lancé le processus de ratification de quatre accords commerciaux entre l’UE et quelques pays africains. Ces accords de partenariat économique mettent les relations commerciales entre l’Union européenne et un certain nombre de pays africains partenaires sur un pied d’égalité sur le long terme. Les pays concernés sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Les accords ont déjà été signés par les partenaires africains et sont appliqués depuis un certain temps, mais, pour entrer officiellement en vigueur, ils doivent encore être ratifiés par tous les États membres de l’Union européenne. Le parlement fédéral allemand doit maintenant approuver les lois portant ratification.

« Les relations économiques solides et fiables entre l’Europe et l’Afrique sont positives non seulement pour nos partenaires africains, mais aussi pour l’Allemagne. C’est pour cela que nous cherchons à intensifier nos relations commerciales et à accroître les flux d’investissement afin que l’Allemagne devienne moins dépendante de pouvoirs économiques individuels, a souligné Svenja Schulze, ministre fédérale de la Coopération économique et du Développement (BMZ), à Berlin au mois de mai. Ces accords sont également synonymes de valeur ajoutée supplémentaire dans les pays partenaires. C’est pourquoi, l’Union européenne utilise des mesures de coopération au développement, des phases de transition et des options de protection pour s’assurer que les pays partenaires bénéficient d’un soutien au développement économique ».

En référence à cela, dans un communiqué de presse publié mi-mai, le BMZ déclare que les relations commerciales sur lesquelles tous les membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) se sont mis d’accord prévoient une égalité de traitement entre tous les pays sur les questions commerciales. Une exception est faite pour les pays les moins avancés (PMA) auxquels il est possible d’octroyer de manière unilatérale une exemption quasi totale de droits de douane. L’UE en fait usage pour l’ensemble des 45 pays actuellement considérés comme les moins avancés. Toutefois, grâce à leur développement économique positif, des pays tels que l’Afrique du Sud, le Cameroun, le Ghana ou la Côte d’Ivoire ne font plus partie des « pays les moins avancés » et auraient donc, en l’absence de nouvel accord commercial, perdu leur accès pratiquement exempt de droits de douane à l’Union européenne.

Les accords commerciaux permettent un libre accès au marché européen
 

Comme l’explique le BMZ, l’accord réglemente le libre accès de tous les pays africains concernés, quel que soit leur statut, sur la durée et leur octroie un accès fiable, exempt de droits de douane et exempt de quotas au marché de l’Union européenne.

De leur côté, ces pays réduisent progressivement leurs droits de douane sur la majeure partie des produits importés de l’Union européenne. Cela leur permet de combler les pénuries d’approvisionnement et de réduire les prix des produits pour les consommateurs et pour les entreprises de transformation locales. En recourant à des phases de transition particulièrement longues et à des mesures protectrices, par exemple pour l’agriculture locale ou les produits ayant un potentiel de valeur ajoutée locale particulier, les accords tiennent compte de la situation économique des pays africains partenaires.

En termes de coopération au développement, outre les échanges entre le continent africain et le continent européen, l’Allemagne soutient le commerce à l’intérieur de l’Afrique ainsi que l’intégration économique du continent. C’est ainsi que l’Allemagne, qui fait partie des plus grands promoteurs internationaux, plaide ardemment en faveur de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui, étant donné le nombre de pays impliqués, donnera naissance à la plus grande zone de libre-échange au monde, explique le BMZ.

(BMZ/wi)

Plus d’informations :

De plus amples informations sur les accords de partenariat économique sont disponibles ici 

Dossier spécial « marchés et commerce »

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